Le centre culturel francophone du Rwanda qui ne cesse de promouvoir les artistes et leurs talents a accueilli dans leur box, une soirée de danse culturelle organisée par ACOR ( Authentic Cultural Organisation Rwanda) de NYANZA, ce Samedi 26 Aout 2023.  Cette soirée avait pour objectif une donation pour scolariser les enfants défavorisés de Nyanza.

 Le publique a été ébloui par la troupe de danse traditionnelle de Nyanza INDEJURU, le club INTWALI de la communauté burundaise de Kigali et les sirènes du Gabon et des artistes solos.

Cette séance a été déclarée ouverte par Madame Adriana DOMAGALA Conseillère de coopération et d’action culturelle et Directrice de l’Institut Français du Rwanda qui nous a rappelé l’intérêt que porte le centre culturel francophone du Rwanda aux initiatives des jeunes talents et a fait le premier pas pour la cette donation pour scolariser les enfants de NYANZA pour cette prochaine année scolaire.

L’organisateur de l’évènement Joe MUSINGA, représentant légal de ACOR et de la troupe de danse INDEJURU a remercié le centre culturel francophone du Rwanda pour leur accueil et nous a comme sage conseillé Agahugu katagira umuco karacika. La troupe INDEJURU nous a ouvert le bal avec une comédie musicale qui illustre les premières visites du roi fondateur du Rwanda GIHANGA NGOMIJANA quand il contemplait le Rwanda des origines.

Le club Intwali de la communauté burundaise a égayé la foule avec leurs tambours sur la tête et leurs acrobaties vertigineuses bien sûr en battant les tambours de fois même avec les pieds. Un jeune garçon du publique m’a dit que ces tambours lui ont fait remonter des souvenirs de son Burundi natal, et c’est cela la magie de la culture et de l’art. Puis, il y a eu les sirènes du Gabon qui ont enflammé le box avec leur danse de hanches et aussi des épaules. Les jeunes étudiants n’ont pas attendu ma permission pour rejoindre la troupe Sirènes sur scène. J’étais le MC de la soirée. Pour eux aussi, c’était une espace pour vivre leur authenticité, et personne ne pouvait stopper cela. 

Les intore nous ont montré leur danse guerrière. J’aime comment ils quittent la scène, leurs yeux fixés sur le publique, comme faisaient leurs ancêtres qui ne montraient jamais le dos à l’ennemi. Les filles rwandaises, elles, ont fait la danse, leurs bras élégants avaient la forme des cornes des INYAMBO. En fait dans le Rwanda ancien, on faisait un concours de beauté de ces vaches traditionnelles INYAMBO. Et jamais des miss. l'umwisi w’amazina y’inka nous a fait une poésie pastorale qui chante les louanges et la beauté de la vache, c’est important chez nous. Jamais un mariage sans Umwisi !

Comme on dit en bon français the show must go on, Au finale, moi, MC de cette soirée, j’ai laissé le joueur de cithare Umukirigita nanga, Théo MUSHABIZI conclure la soirée avec son instrument traditionnel pentatonique. Et on a fini par un conte musical, INANGA YA BISANGWA BYA RUGOMBITURI, ce même BISANGWA qui a défié les allemands à Shangi dans l’actuel Nyamasheke.